Nous l’avons vu, des zones humides en bonne santé ont un impact très positif sur l’environnement grâce à leur grande biodiversité, leur rôle primordial pour la régulation du cycle de l’eau, la dépollution des sols et la régulation des inondations.

La disparition des zones humides serait une catastrophe pour la biodiversité, les effets des phénomènes météorologiques seraient accentués (sécheresse, inondations, incendies, etc.), la pollution de l’eau serait augmentée, l’érosion des sols et des rives s’accélèrerait…
Les conséquences écologiques et économiques auraient de sérieuses répercussions sur le bien-être humain.

Mais comment les protéger ?

Au niveau national, avec :

  • un plan de gestion, le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux SDAGE, et le Code de l’Environnement,
  • le Schéma d’aménagement et de gestion des eaux (le SAGE), qui est un document de planification fixant des objectifs d’utilisation, de mise en valeur et de protection de la ressource en eau et des milieux aquatiques. Il est élaboré par la Commission Locale de l’eau qui assure également le suivi de sa mise en œuvre (la CLE est composée de 3 collèges : élus, usagers, Etat), et il doit être approuvé par le préfet
  • la création d’aires protégées : réserves naturelles, réserves de chasse, sites inscrits et classés, etc.
  • la restauration des zones humides polluées
  • des réseaux contribuant à la sauvegarde des habitats et des espèces comme Natura 2000

Au niveau local, avec :

  • Protéger les zones humides avec les documents Les documents d’urbanisme (les schémas de cohérence territoriale (SCOT), PLUi, PLU, etc)
  • Soutenir les pratiques locales responsables et écologiques

Au niveau individuel, avec :

  • des réflexes à adopter en jardinant différemment : utiliser du terreau sans tourbe, planter des essences locales et non des plantes exotiques, utiliser des éclairages LED dans le jardin ou sur le balcon
  • une attention particulière portée aux animaux : ne pas acheter des espèces envahissantes ou protégées (perruche à colliers, chardonneret, etc.) mais également ne pas rejeter des animaux de compagnie dans la nature (tortue, poissons, NAC, etc.)
  • des actions de nettoyage et de ramassage des déchets dans ces zones
  • en rejoignant des associations de protection de la nature et des zones humides
  • en s’informant sur les zones humides et en devenant un(e) ambassadeur/trice de leur protection
  • et surtout ne pas construire/aménager/faire des travaux sur les zones humides !

 

En améliorant notre connaissance sur les zones humides, nous pouvons aider à mieux les comprendre et donc à mieux les protéger.

 

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