Le 2 février 1971 à Ramsar, en Iran, était signé un traité international connu désormais sous le nom de Convention de Ramsar.
Ce document avait pour objectif la préservation des zones humides et la lutte contre leur disparition en soulignant leur valeur « économique, culturelle, scientifique et récréative ». Si en 1971, seuls 18 États étaient signataires de ce traité, ce sont aujourd’hui, pas moins de 172 pays qui les ont rejoints.

Cette date du 2 février est désormais celle de la Journée Internationale des Zones Humides.

La vision des parties signataires de la Liste de Ramsar, consiste à « élaborer et maintenir un réseau international de zones humides importantes pour la conservation de la diversité biologique mondiale et la pérennité de la vie humaine, en préservant leurs composantes, processus et avantages/services écosystémiques ».

Aujourd’hui, la Liste de Ramsar est le plus grand réseau mondial d’aires protégées. Il y a plus de 2 400 sites Ramsar qui couvrent plus de 2,5 millions de kilomètres carrés.

Le tout premier site Ramsar du monde est la péninsule de Cobourg, en Australie, inscrite en 1974. Les plus grands sites sont Rio Negro en Brésil (120 000 km²), Ngiri-Tumba-Maindombe en République démocratique du Congo et le golfe de la Reine Maud au Canada; ces sites couvrent chacun plus de 60 000 km². D’autres sites ne couvrent pas plus d’un hectare.

En France, 54 sites inscrits (d’importance internationale) au titre de la convention Ramsar, dont 42 en métropole et 12 en Outre-Mer, sur une superficie de 39 millions d’hectares (Baie du Mont Saint Michel, baie de Somme, marais poitevin, rives du lac Léman…).