Situé sur la commune de Vigneux-sur-Seine (Essonne), le lac Montalbot est une ancienne sablière qui s’étend sur plus de 20 hectares. Un site naturel remarquable dans une zone urbanisée aux portes de Paris, classé Espace Naturel Sensible (ENS).

Si le plan d’eau a connu deux épisodes de pollution causés par un débordement de la Seine (2016 et 2018), un projet de valorisation du lac rassemble la CAVYVS, le Conseil général de l’Essonne, le CAUE (Conseil d’Architecture d’Urbanisme et d’Environnement) de l’Essonne, le SIAAP (Syndicat Interdépartemental pour l’Assainissement de l’Agglomération Parisienne) et le SyAGE autour de la commune, depuis quatre ans. L’objectif est de se réapproprier le site en lieu de promenade et de loisirs tout en respectant la biodiversité.

Cette démarche s’est matérialisée par une convention « Nature en ville » s’inscrivant dans le Schéma départemental des ENS.

L’inauguration de la phase 1 des travaux est prévue le 21 mai.
Elle a consisté en l’aménagement d’une promenade urbaine avec la création d’espaces ludiques, de pontons et de mobiliers en bois pour les promeneurs. Le coût de cette opération est de 580 000 euros TTC. Le Conseil départemental de l’Essonne finance 50% de l’opération.

Un comité de pilotage s’est tenu le 30 avril.
La phase 2 « Boucle de nature dont les travaux seront assurés par le SyAGE est au stade du schéma d’intention et fera l’objet d’un aménagement global. Le projet prévoit la boucle complète du lac. Une passerelle flottante (au droit du Delta Club) devrait être réalisée. Outre la renaturation et la restauration des berges et des milieux aquatiques, le SyAGE assurera également la dépollution de la petite fosse Montalbot, concomitante au nord du lac. Ces travaux permettront de prévenir et de lutter contre les inondations pluviales et fluviales (mur barrage Montalbot, vannes et poste anti-crue), à déconnecter les eaux usées des mauvais branchements afin qu’elles n’aillent plus dans la petite fosse, via le ru d’Oly pour réduire les pollutions, mais aussi à réguler les eaux de ruissellement depuis la forêt de Sénart pour limiter également les pollutions.

La fin des études est prévue pour début août. Les travaux devraient démarrer en fin d’année.