Saviez-vous que l’eau avait des couleurs ?
L’eau bleue, de l’eau verte et de l’eau grise, pourquoi des couleurs de l’eau ?
L’eau bleue
L’eau bleue est celle qui transite dans les cours d’eau, les lacs et les nappes phréatiques.
Elle représente environ 40% de la masse totale des pluies.
L’eau verte
L’eau verte est l’eau de pluie qui s’est infiltrée dans le sol et qui est contenue dans la terre, puis qui s’évapore par les plantes (forêts, prairies, cultures non irriguées). Dans le cycle de l’eau douce, c’est l’eau verte la plus importante. Les deux tiers des pluies proviennent de l’évaporation terrestre, et notamment de la transpiration des végétaux.
Les interactions entre eau bleue et vertes sont constantes car à l’échelle mondiale 60% des précipitations sont le fruit de l’évapotranspiration des végétaux.
Lorsqu’on déforeste ou réduit la végétation, on diminue ainsi la puissance de l’évapotranspiration donc de l’eau verte, donc de la pluie, donc de l’approvisionnement en eau bleue.
D’un côté, l’eau bleue utilisée par l’industrie et les ménages est en grande partie remise dans le circuit de cette eau après traitement. En revanche l’eau bleue utilisée en agriculture pour l’irrigation par exemple est transformée en eau verte. L’eau bleue et l’eau verte sont donc intimement liées.
D’où l’importance de la prise en compte de l’eau verte dans les politiques publiques de l’eau.
L’eau grise
L’eau grise provient des eaux usées domestiques (douche, baignoire, cuisine) qui est ensuite transportée et traitée dans une station d’épuration avant de rejoindre le milieu naturel.
Il existe des dispositifs pour la récupérer afin d’arroser les plantes ou pour les toilettes.
