La chalarose, aussi connue sous le nom de « flétrissement du frêne », est une maladie provoquée par un champignon invasif. Celui-ci s’attaque principalement aux frênes que l’on retrouve souvent sur les berges des cours d’eau.
Les symptômes sont progressifs mais dévastateurs : dessèchement des feuilles, nécroses du bois, affaiblissement de l’arbre jusqu’à sa mort. Cette maladie contagieuse, a des répercussions massives sur les forêts et les alignements arborés dans les zones rurales comme urbaines.
Réchauffement climatique et vulnérabilité accrue
Le changement climatique joue un rôle d’amplificateur. Les stress thermiques, les sécheresses prolongées, et les modifications de la biodiversité microbienne rendent les frênes encore plus vulnérables. En retour, la chalarose accélère le dépérissement de ces arbres déjà fragilisés, menaçant leur rôle écologique (biodiversité, ombrage, stockage du carbone) et leur stabilité mécanique, posant ainsi un risque pour la sécurité publique.
Une obligation d’abattage pour prévenir les risques
Face à cette menace sanitaire et sécuritaire, les arbres atteints doivent être abattus dès que leur état représente un danger, notamment s’ils sont proches de voiries, chemins, infrastructures ou zones habitées. C’est souvent le cas sur la Liaison Verte. Le SYAGE travaille également en lien étroit avec les communes pour l’abattage de frênes malades. Ces abattages sont toujours précédés d’un diagnostic arboricole précis et d’une concertation pour concilier sécurité et respect de la biodiversité.
Comme à Bernay-Vilbert (Seine-et-Marne), où quatre frênes ont été abattus à partir du 28 juillet.
Nous reviendrons prochainement sur les replantations d’arbres réalisées par le SyAGE sur le bassin versant de l’Yerres pour compenser ces abattages.