Les travaux de renaturation

La renaturation consiste à redonner aux cours d’eau des caractéristiques et un fonctionnement proches de leur état naturel d’origine afin de restaurer leur capacité d’autoépuration et d’autorégulation et favoriser leur contribution à la biodiversité.

Ces actions concernent le lit de la rivière ainsi que les berges et peut prendre la forme de travaux sur le tracé du cours d’eau (reméandrage) ou la pente des berges (reprofilage) par exemple.

Et comme une vidéo vaut mille mots…

Durée : 3min26

Qu’est-ce que la continuité écologique des milieux aquatiques?

Les cours d’eau permettent le transport de nombreux éléments que sont : les particules en suspension dans l’eau, les sables, les graviers, mais aussi les bois morts, les organismes vivants… Ce transport assure ainsi le lien entre l’amont (la source) et l’aval (le débouché) d’un cours d’eau, d’une rivière.

La continuité écologique se définit par la libre circulation des espèces et organismes aquatiques (accès aux zones indispensables à leur reproduction, leur croissance, leur alimentation et leur abri) et le bon déroulement du transport des sédiments.

Elle a une dimension amont-aval, impactée par les ouvrages transversaux comme les seuils et barrages, et une dimension latérale, impactée par les ouvrages longitudinaux comme les digues et les protections de berges, qui peuvent empêcher la connectivité entre le lit mineur et ses annexes (bras secondaires, affluents…).

Le rôle du SyAGE

Le SyAGE assure la renaturation des cours d’eau, nécessitant quelquefois la suppression de barrages ou de clapets, pour redonner aux cours d’eau un fonctionnement et un aspect proche de leur état naturel.
Cette renaturation s’accompagne le plus souvent du reprofilage des berges en pente douce, du reméandrage du lit, de la replantation des berges. Il aménage et restaure également des zones humides, des mares ou ecnore des frayères qui sont essentielles à la préservation de la biodiversité.

Pourquoi les zones humides sont importantes

Si les forêts sont des poumons, les zones humides sont des éponges !
Marécages, prairies humides et autres assurent un rôle d’autorégulation, de réservoir naturel, en atténuant l’intensité des crues et à l’inverse, en restituant l’eau stockée en période sèche. Elles renferment bien souvent une faune et une flore remarquables. Enfin, elles favorisent l’infiltration de l’eau dans le sol et peuvent alimenter les nappes phréatiques et les cours d’eau, après avoir joué leur rôle d’épuration. Elles contribuent donc à l’approvisionnement en eau et aux besoins agricoles et industriels.

Une étude est menée actuellement pour mesurer l’impact et le rôle des zones humides.

Le schéma directeur a pour objectif de réaliser un diagnostic des zones humides du territoire (surfaces concernées, types de zones humides représentés et services associés, menaces et pressions etc.), pour proposer des actions (gestion, protection, restauration) qui seront ensuite priorisées, budgétisées et programmées sur un planning de 10 ans.

L’étude a débuté en avril dernier, et est actuellement à la phase A de diagnostic et d’état des lieux. Les phases B (Orientation des mesures de protection, restauration, gestion à mener) et C (élaboration du schéma directeur en lui-même, donc planification temporelle et budgétaire) sont prévues en 2025, pour une étude finalisée fin 2025.

Découvrez les actions de renaturation du SyAGE