Vers une gestion plus réactive des pollutions accidentelles

Mardi 1er octobre – Santeny. Sur le ru du Réveillon, la formation bat son plein. Les agents, en bottes et sondes en main, se forment pour faire face aux pollutions accidentelles. L’initiative est signée du labo du SyAGE, et vise à renforcer les compétences des équipes d’astreinte rivière.

Lorsqu’une pollution accidentelle survient sur le territoire, le SyAGE est le maître d’œuvre dans la gestion du sinistre, mais cette action concertée ne se fait pas sans la collaboration d’acteurs spécialisés. Notamment l’entreprise Suez, délégataire du syndicat, sur les 18 communes où le syndicat est responsable de l’assainissement et de la gestion des eaux pluviales, qui dispose de moyens techniques importants.

« Notre rôle ? Centraliser et diffuser l’info rapidement », souligne Ulysse Ferrari, responsable du labo. Il a mis en place une procédure allégée pour gagner en réactivité. Car le mot d’ordre est clair : l’alerte.

L’alerte : la première action à mener !

En cas de pollution, la première chose à faire, c’est prévenir. Pompiers, Office Français de la Biodiversité, élus locaux, fédération de pêche… Tous doivent être dans la boucle sans délai. Mais attention, intervenir seul sur le terrain peut être risqué. « La priorité, c’est de ne pas se mettre en danger » martèle Damien Maître-Renaud, chargé de prévention.

En plus des aspects théoriques, place à la pratique ! Prélèvements d’échantillons, utilisation de sondes pour mesurer la conductivité, le pH, la température de l’eau… Et pour circonscrire une pollution aux hydrocarbures, la mise en place de barrages anti-pollution a été simulée.

Les agents seront équipés de tout le matériel nécessaire pour agir efficacement face à ce type de situations. L’objectif ? Une intervention rapide, coordonnée, et toujours orientée vers une seule priorité : protéger les milieux aquatiques.